Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU est une synthèse des savoirs scientifiques actuels sur le réchauffement planétaire et ses potentiels impacts dans les décennies et les siècles à venir.
Il ne laisse aucune place au doute, et avertit clairement l’humanité que le changement climatique s’accélère, tout en soulignant une origine humaine « sans équivoque ».
Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a qualifié les résultats de « code rouge pour l’humanité ».
Les catastrophes potentielles sont nombreuses, parmi lesquelles :
« Le changement climatique n’est pas un problème d’avenir – il est ici et maintenant, et il affecte toutes les régions du monde », explique le Dr. Friederike Otto, de l’Université d’Oxford, et l’un des nombreux auteurs du rapport.
Le rapport a été rédigé par 234 scientifiques de 66 pays et regroupe les conclusions de plus de 14 000 articles scientifiques. Il s’agit de la première mise à jour majeure depuis 2013, lorsque d’éminents climatologues avaient déjà soutenu que l’espèce humaine était la « cause dominante » du réchauffement climatique.
L’activité humaine, principalement la combustion de matières fossiles, a contribué à faire augmenter la température moyenne mondiale d’environ 1,1°C au-dessus des niveaux pré-industriels. Le CO2 dans l’atmosphère est à son plus haut niveau depuis au moins deux millions d’années.
Le GIEC, et la communauté scientifique en général, rappellent que limiter le réchauffement planétaire à 1,5 ° C, conformément à l’Accord de Paris, est essentiel pour éviter des problèmes climatiques cataclysmiques.
Rester sous cette limite implique que les émissions carbone soient réduites de moitié d’ici 2030 et nettes nulles d’ici 2050, sans quoi ce seuil symbolique serait dépassé durant cette période.
Mais la tendance ne laisse rien présager de tel, comme ce nouveau rapport le réaffirme. Dans tous les scénarios, le seuil est atteint d’ici 2040.
La crise affecte les conditions météorologiques à travers le monde, des vagues de chaleur extrêmes, des sécheresses prolongées, cyclones et autres gigantesques incendies sont de plus en plus fréquents, comme ceux observés en Grèce, en Turquie et dans une grande partie du sud de l’Europe ces dernières années. De telles catastrophes pourraient prendre une toute autre ampleur à l’avenir si les gouvernements, les entreprises et le grand public ne prennent pas conscience de l’importance des mesures à mettre en œuvre.
Le GIEC a examiné cinq scénarios d’émissions futurs. Pour tous, les températures mondiales continueront d’augmenter au moins jusqu’en 2050. Réchauffement climatique de 1,5°C et 2°C seront dépassés au cours de la 21St à moins que les émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre (GES) ne soient considérablement réduites au cours des prochaines décennies.
Plus nous poussons le système climatique tel qu’il a été au cours des derniers milliers d’années, plus nous avons de chances de franchir les seuils.
La montagne de preuves accumulée dans ce rapport montre que sans un effort mondial considérable pour réduire les émissions de GES, le monde subira des catastrophes naturelles de plus en plus dévastatrices et fréquentes. Les quantités déjà émises ont d’ores et déjà consolidé des changements qui seront « irréversibles », de l’élévation du niveau de la mer à l’acidification des océans en passant par la réduction de la biodiversité.
« Nous savons qu’il n’y aura pas de retour en arrière de certains changements dans le système climatique. Cependant, certains d’entre eux pourraient être ralentis ou arrêtés en limitant le réchauffement », a déclaré Ko Barrett, vice-président du GIEC et conseiller principal pour le climat pour la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), le bureau de la recherche océanique et atmosphérique.
Nous nous engageons à répondre à ces exigences, et à aider les organisations à explorer ce qu’elles peuvent faire en la matière.
L’une des façons dont nous contribuons à la lutte contre le réchauffement climatique consiste à jouer un rôle central dans la garantie d’une énergie sûre et durable dans le monde entier.
Des audits en rapport aux GES à l’empreinte carbone et aux normes environnementales internationales, en passant par la diligence raisonnable technique pour cristalliser la faisabilité et les impacts environnementaux d’un projet, nos solutions guident l’investissement et la production durable.
Nos solutions intègrent six piliers qui s’alignent sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies :